C'est la première fois, et probablement la dernière, qu'une telle randonnée pédestre, de 40 journées gratuites, est organisée sur le thème des rebondissements des 20 derniers mois de la Grande Guerre. Or, cette opération raconte une histoire, c'est comme un roman ou un film policier, il ne faut surtout pas rater le début si on veut bien comprendre la suite, les implications et les conséquences des choix heureux, ou malheureux, effectués par les acteurs du drame.

Dans le cadre général du développement du Tourisme de la Mémoire en Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Ile-de-France et Champagne-Ardenne, les groupes locaux de préparation, suite à la réussite des 32 journées de promenades commémoratives, de 2004, consacrées au 90^e anniversaire de la 1^re bataille de la Marne, ont préparé les 40 journées commémoratives qui marqueront le 90^e anniversaire des combats de 1917 et de 1918.

Les groupes de préparation sont répartis en quatre groupes de travail locaux : "Historial", "Aisne-Oise", "Vesle-Chemin des Dame" (Fismes), "Marne" (Epernay).

Il est impossible de comprendre les rebondissements imprévisibles de 1918, si on n'a pas d'abord pris conscience des bouleversements de 1917. Les journées commémoratives de 2007 et 2008, expliqueront, alors que les Alliés espèrent la victoire, au mieux, pour 1919 ou 1920 (lorsque les Américains aligneront une armée conséquente), comment les événements vont s'accélérer, brutalement, au cours de l'été 1918.

Les combats de 1917 expliquent, en partie, la défavorable situation des Alliés, au début du 1^er semestre de 1918, mais aussi, les enseignements qui en sont tirés par les Alliés, qui conduisent au retournement de situation de la 2^e Victoire de la Marne, qui elle-même, sera suivie des offensives victorieuses qui obligeront le Commandement Allemand à demander l'Armistice, une centaine de jours plus tard.

Comme pour la commémoration de 2004, les futures journées de promenades historiques sont organisées conjointement avec les municipalités, les associations patriotiques, les anciens combattants et les historiens locaux. Ces préparations se font en partenariat avec les groupes de travail locaux, afin de coordonner l'ensemble des manifestations, qui, elles-mêmes, s'inscrivent (comme pour l'opération de 2004) dans les orientations du Haut Conseil de la Mémoire Combattante, avec l'aide de l'O.N.A.C. et de la D.M.P.A..