Pour votre hébergement, téléphonez à l'Office du Tourisme de Compiègne 0344400100

Rendez-vous à l'église de Tracy le Mont, à 8 heures 30. Stationnement des véhicules. Visite de l'église. Départ à pied, à 9 heures. (Marche du matin environ 5 kilomètres). Etape du midi Quennevières. Pour votre hébergement dans la région, téléphonez au 0344400100.

0 - Durant leur passage, les Allemands installèrent dans l'église une ambulance. N'ayant pas été prévenus du repli, les personnels du service de santé ainsi que les blessés furent faits prisonniers à l'intérieur de l'édifice lors de la reprise du village par les troupes françaises. Durant toute la durée du conflit, l'église dut essuyer plusieurs bombardements qui endommagèrent le clocher, la toiture et les vitraux.

1 - L'observatoire : témoin de la guerre de position (de la fin septembre 1914 à la mi-mars, 1917). Cet emplacement offrait une bonne vue sur une partie du Noyonnais. Pendant le conflit, une pièce d'artillerie dite "volante" venait y tirer quelques obus et repartait aussitôt pour ne pas être repérée par l'ennemi.

2 - Les carrières de la Maison du Garde : cantonnement des troupes. 1^er Régiment du Génie, 1er et 2ème Zouaves. Très spacieuses, elles servirent d'abri pour la troupe au repos, pour un hôpital de campagne mais aussi pour le Génie qui s'y installa afin d'y préparer le matériel nécessaire à la construction des tranchées.

3 - Le cimetière National. En ce lieu reposent 3178 soldats tués aux abords de la commune et un soldat de la Seconde Guerre mondiale. Le cimetière fut inauguré au début des années 1920 pour regrouper les cimetières provisoires et les tombes isolées des environs.

4 - La ferme de Quennevières au centre de la bataille de juin l9l5. Accueil par le propriétaire : M.J.Thiry et le Général Michel Amblard délégué du Souvenir Français. Dépôt de gerbe. Pique-nique sur place (abri en cas de mauvais temps et toilettes). Evocation historique : la " remontée " des 7e et 8e division françaises (11-13 septembre 1914). L'arrivée du 9e corps de réserve allemand. La stabilisation du front .

Après le pique-nique à Quennevières, Départ à pied. (Marche de l'après-midi environ 6/7 kilomètres).

5 - La " Butte des zouaves " (Commune de Moulin sous Touvent)

6 - L'ancien lavoir de Bimont (cote 84,2 au sud du Bois Saint-Mard). Face à la Ferme de Bimont, se trouvent les ruines d'un grand lavoir qui fut aménagé par les soldats français. Ici nos poilus pouvaient se laver, nettoyer leurs uniformes et se débarrasser des poux.

Les monuments de Bimont

Ces deux monuments proviennent de deux cimetières provisoires créés dès le début des combats en 1914. Celui du 2ème Zouaves n'est pas sur son lieu d'origine. En effet, il fut déplacé de quelques centaines de mètre et remis en état. Le 2ème Zouaves s'est illustré en 1914 en prenant part à six engagements. Il a participé à la bataille de Quennevières en juin 1915. Le total de ses pertes pendant ses deux années de présence dans l'Oise s'élève à 1050 morts et 1500 blessés. Il quitte le secteur en juillet 1915 pour le front de Champagne. Il y reviendra en août 1918 pour délivrer Noyon.

Le second monument, quant à lui, marque le lieu d'un autre cimetière provisoire. Tous les numéros des régiments qui ont tenu le secteur sont gravés dans la pierre.

7 - Abri de la cote 144 dans le Bois Saint Mard

8 - " La pansée " (hameau de Visigneux). Poste de secours de Bernanval. La maison porte sur sa façade un quatrain qui indique l'emplacement d'un ancien poste de secours. Les poilus blessés ou souffrants pouvaient y recevoir les premier soins.

9 - Le Château de Tracy-le-Val, construit en 1882 et miraculeusement épargné bien que situé à 1550 mètres de la première ligne allemande.

10 - Retour à Tracy le Mont. Conclusion devant le monument aux morts. Evocation historique : La Cavalerie française en reconnaissance derrière les lignes allemandes à la mi-septembre 1914

La tranchée du Bois de Saint Mard, on peut voir qu'elle est récente, fin septembre 1914 ??