Dragon

15 juillet 1918, l'attaque des 5ème et 6ème Régiments de Grenadiers Allemands (... Suite ...)


Nous traversons la Marne, plus facilement que les Allemands le 15 juillet 1918 ...

3 - Destruction du pont de Mézy.

Reproduction du compte-rendu du Capitaine Billot.

20e DIVISION – Etat-Major – le 2 juin 1918

 

COMPTE-RENDU du Capitaine BILLOT de l'E.M. de la 20e D.I. au Général commandant la 20e D.I. au sujet de la destruction du pont de Mézy

En exécution de l'ordre reçu le 30 mai à 12 heures, relatif à la défense des ponts de la Marne, je me suis rendu auprès du Chef de Btn cdt le 2e Btn du 33e Colonial chargé de la défense du pont de Mézy.

A mon arrivée au P.C. de Btn, le Commandant Marchand m'a confirmé les renseignements reçus antérieurement : "l'ordre de faire sauter le pont de Mézy envoyé le matin par l'Armée, n'avait pas été exécuté. Le dispositif de mise à feu ayant été détérioré et le tir des mitrailleuses ennemies empêchant de refaire l'amorçage".

A la culée sud du pont, j'ai trouvé le Capitaine Doussaud cdt les sapeurs cyclistes du C.C. en train d'établir un nouveau dispositif de destruction. Je lui ai donné connaissance de mon ordre de service.

En exécution de l'ordre du Général Lavigne-Delville, le Cdt Marchand a désigné les 17e et 18e Cies du 33e Colonial pour nettoyer Mont-Saint-Père et Chartèves et établir au nord de la Marne une tête de pont d'un développement correspondant à l'effectif consacré à l'opération.

A 19 heures, malgré les tirs des mitrailleuses ennemies établies à la lisière est du bois Barbillon et sur la croupe nord de Mont-Saint-Père, l'opération est brillamment exécutée par les 2Cies. (accompagnées par 3 automitrailleuses et une autocanon de la 4e D.C.).

D'après les habitants une centaine d'Allemands, qui étaient entrés dans Mont-Saint-Père dans la matinée, avait rejoint des groupes plus importants qui occupaient les abords des villages. Des reconnaissances ont été poussées par les Coloniaux aux lisières extrêmes des deux localités, jusqu'au contact des forces ennemies tapies aux environs, pendant que les 2 Cies prennent leur dispositif de défense.

La disposition des deux villages ne permet pas aux défenseurs de s'opposer à une infiltration continue de l'ennemi dans les maisons. Vers la chute du jour des M.W. (Minen Werfer) entrent en action et le nombre de mitrailleuses s'accroît tandis que les Allemands progressent dans les bois de la Crète est de Jaulgonne.

Durant l'occupation de la rive nord par les Coloniaux, le Capitaine de Novital avec une quarantaine de cavaliers du 15e Rgt de Chasseurs ainsi qu'une dizaine d'hommes du1er Btn du 2e R.I. arrivant du nord-est ont réussi, malgré le feu des mitrailleuses ennemies, à gagner le pont et à passer sur la rive sud, suivis de près par l'ennemi qui, au dire des derniers arrivés, aurait fait prisonniers ceux qui les suivaient.

Vers 21 heures, l'ennemi s'avançant sur la croupe 210 a achevé l'encerclement des deux villages; les 2 Cies du 33e Colonial ont reculé progressivement, débordées par l'infiltration continue des mitrailleurs ennemis. Le repli du détachement sur la rive sud s'est exécuté méthodiquement avec beaucoup d'ordre. La 17e Cie passant sur la rive sud sous la protection des feux de la 18e Cie pour couvrir, à son tour, par son tir, le repli de cette Cie.

Vers 22 heures 20, les Capitaines cdt les 17e et 18e Cies, restés les derniers avec un fusil mitrailleur sur la rive nord, repassent le pont, les premiers tirailleurs ennemis débouchant à ce moment à l'est du pont.

Sur ma demande, le Capitaine de la 18e Cie, que j'arrêtai à son passage sur la culée sud, me déclara : qu'il n'y avait plus personne sur la rive nord. Je lui ai dit : "je crois le moment venu de faire sauter le pont, avez-vous quelque raison de retarder la destruction"; il m'a répondu : "c'est navrant de laisser aux boches des villages comme ceux-là, avec 2 Cies on ne pouvait les conserver, l'ennemi s'infiltrait partout, pas de barricades possibles, je crois que vous pouvez faire sauter le pont".

J'ai donné au Lieutenant du Génie l'ordre d'exécuter la destruction. Le Sergent Tesnier, qui a donné le feu, est venu rendre compte que le cordeau brûlait et quelques secondes après le pont sautait. Il était 22 h.30. Le Lieutenant m'a assuré que la violence de l'explosion ne laissait aucun doute sur la détonation complète de la charge et la destruction du passage.

J'ai l'honneur de vous rendre compte que je n'ai pas cru pouvoir différer une destruction qui devenait de plus en plus hasardeuse. Le dispositif de mise à feu réalisé avec des moyens restreints, risquait en effet d'être détruit par les rafales continuelles des mitrailleuses. Le sapeur, chargé d'allumer le cordeau, devait s'exposer au feu des mitrailleuses et des tirailleurs de plus en plus rapprochés. Il n'y avait plus d'espoir de voir des Français restés au nord de la Marne réussir à gagner le pont.

Je crois devoir signaler la belle attitude des 17e et 18e Cies du 33e Colonial au cours de l'opération; la conduite brillante des deux Capitaines cdt ces deux Cies; restés les derniers sur la rive nord à faire le coup de feu jusqu'à ce que les blessés aient été rapportés; du Sous-Lieutenant Dureuil cdt les automitrailleuses qui, sous un tir des plus violents, est allé reconnaître le travail à exécuter pour réparer la brèche qui avait arrêté sur le pont la 1ère voiture; du Sergent Tesnier et des sapeurs qui ont réparé la brèche du tablier du pont avec toute l'abnégation dont ils avaient déjà fait preuve au cours de la préparation du 2e dispositif de mine sous le feu des mitrailleuses ennemies.

 

 

Reproduction du compte-rendu de la 10ème Division Coloniale. Destiné au 38ème C.A. et la 6ème Armée, le 3 juin 1918.

 

10e DIVISION COLONIALE Exécution des prescriptions du message

------------------ téléphoné du 2 Juin du Général Cdt. le 38 C.A.

Etat-Major.

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3° Bureau

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N° 227/P.

C O M P T E -- R E N D U

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Au sujet de la destruction des ponts du secteur (Secteur de Château-Thierry inclus vers l'amont).

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Des diverses reconnaissances opérées, confirmées par reconnaissance d'aviation ( Lt. MOUCHET, reconnaissance du 2/6 13 heures), il résulte que la destruction des ponts a été assurée dans les proportions suivantes :

1° - Pont central de Château-Thierry sur la Marne :

Le tablier est détruit sur une longueur d'environ 12 mètres; l'arche marinière a totalement sauté.

2° - Pont du Canal partie Sud de Château-Thierry :

La destruction de ce pont n'a pas été envisagée.

3° - Pont Est de Château-Thierry ( Chemin de Fer à voie de 1 mètre) :

Le tablier a été détruit sur 6 mètres de long environ; et les poutres longitudinales ont été assez sérieusement endommagées pour ne permettre que le passage de piétons isolés. Cette circonstance a permis la rentrée dans nos lignes des éléments restés, après la destruction de pont central, sur la rive droite de la Marne.

4° - Pont de Chartèves :

La partie de tablier appuyée à la rive Sud a sauté sur une longueur approximative d'une vingtaine de mètres entre cette rive et la première pile.

 

En résumé la destruction des ponts sur la Marne de Château-Thierry inclus vers l'amont est assurée de façon très satisfaisante. Le Général commandant le secteur estime en particulier que la destruction du Pont

Est de Château-Thierry est dès maintenant suffisante. Il demande que cet ouvrage soit laissé dans l'état actuel, ce qui ne risque en aucune façon de compromettre la défense puisque les seuls isolés susceptibles de passer sur le pont ne pourraient échapper aux mitrailleuses en position.

 

Le 3 Juin 1918

P.O. Le Chef d'Etat Major

Signé

 

Jean Vedovati raconte comment le pont de Chartèves a sauté en 1918

 

Croquis schématique du 19/6/1918, du pont détruit

 

 

Gilles Lagin présente les barques métalliques utilisées par les Allemands pour traverser la  Marne

4 - Le bataillon Guesdon du 2ème R.I..

LA DISPARITION DU BATAILLON GUESDON

Le 28 mai 1918, la 20ème D.I. est commandée par le Général Putois, elle est composée du 2ème R.I. : Colonel Mouloise, 25ème R.I. : Colonel Pique, 47ème R.I. : Colonel Bühler.

Elle est diligentée au nord de la Marne et rattachée à la VIème Armée, qui la met à la disposition du 1er Corps de Cavalerie qui opère dans la région de Fère-en-Tardenois - Fismes.

Au fur et à mesure de l'arrivée de ses régiments, ceux-ci sont "saucissonnés" par bataillon, voire par compagnie et vont alimenter la bataille en cours sur un front allant d'Aougny à Mont-Saint-Père (25 km).

Le commandement de la division échappe alors totalement au Général Putois et celui des régiments à leur colonel. Les chefs de bataillon recevront des ordres et des contrordres , contradictoires et de tous côtés.

Le 30 mai, le Général Putois reçoit l'ordre de mission N° 1302 du G.A.N. (Groupe d'Armées du Nord), qui le charge de la défense des ponts de la Marne et à la rupture éventuelle, à la liaison entre les Vème et VIème Armées (1er C.C. et 21ème C.A.), secteur Dormans - Mont-Saint-Père. Il dispose de tous les éléments qui repassent sur la rive sud et de ceux qui sont encore en avant. Un officier est désigné pour surveiller et ordonner la mise à feu éventuelle de chaque pont :

Capitaine Billot, 20ème D.I. à Mézy;

Capitaine Combeau, 38ème Dragons à Jaulgonne;

Capitaine Cossé Brissac à Passy-sur-Marne.

Dans la nuit du 29 au 30 mai, le 2ème R.I. arrive dans le secteur, il est placé sous les ordres du Général Arrault commandant la 7ème Brigade de Dragons de la 5ème D.C. du Général de la Tour.

Le 1er Bataillon, Capitaine Sagnières, va s'installer au Bois de la Vente Jean Guillaume;

Le 2ème Bataillon, Commandant Taureau, s'installe entre Croix Rouge et Beuvardes;

Le 3ème Bataillon, Commandant Guesdon, débarqué le dernier s'installe en réserve, dans le bois à 1 km au sud du Charmel.

A 7 heures, l'ennemi entre en contact avec les 1/2 Sagnières et 2/2 Taureau, le 3/2 Guesdon reçoit l'ordre de s'avancer de 1500 mètres au nord du Charmel en gardant une compagnie à la cote 226, 1 km à l'ouest du village. Les Allemands, par Beuvardes s'infiltrent dans la forêt de Fère.

A 9 heures le Colonel du 2ème R.I. reçoit l'ordre d'envoyer le Bataillon Guesdon s'organiser face au nord, sur la ligne La Grange Marie, cote 225, La Thieulérie. Guesdon ne peut exécuter l'ordre car les Allemands sont déjà au sud de La Grange Marie. Toutefois le mouvement du bataillon Guesdon a déjà commencé.

La 9ème Compagnie (Guérin) aiguillée sur 225 se fait surprendre par des feux ennemis partant des bois au sud de La Grange Marie. Elle est fortement malmenée.

Guesdon parvient à ramener à temps ses autres unités et à les installer sur les pentes boisées entre Les Franquets et Jaulgonne. A 13 heures, il est alors rejoint par la Compagnie Guérin qui a réussi à se dégager.

Durant ce temps, les Bataillons Taureau et Sagnières ont dû reculer. Dans l'après-midi, les Allemands atteignent Chartèves, à l'est, ils arrivent sur les lisières de la forêt de Ris.

A 18 heures, le Général Arrault qui donnait déjà ses ordres directement aux bataillons du 2ème R.I., donne l'ordre à Taureau et à Sagnières de se replier au sud de la Marne.

A 18 heures 30, le Commandant Taureau a déjà franchi la Marne alors que le Bataillon Sagnières ne reçoit l'ordre qu'à 19 heures et fait effectuer son repli dans l'ordre suivant : 2ème, 3ème et 1ère Compagnie, sous une grêle de balles et d'obus. Les 2ème et 3ème Compagnies parviennent à franchir le pont sous un feu violent mais la 1ère Compagnie (Lescar) reste accrochée dans le village car depuis la rive sud de la Marne le Général Arrault s'est aperçu que des Allemands s'infiltraient dans Jaulgonne et, trop hâtivement, donne directement l'ordre de destruction du pont. Celui-ci saute peu après 19 heures 30, la 1ère Compagnie est capturée.

Quant au Commandant Guesdon et ses hommes, complètement isolés et encerclés, ils seront fait prisonniers. Le Commandant Guesdon n'avait pas reçu d'ordre de repli. Quelques hommes parviendront, tout de même, à rejoindre nos lignes en traversant la Marne à la nage, dans la nuit du 30 au 31 mai 1918. Parmi eux le Lieutenant Antic.

Pour cette journée du 30 mai, le 2ème R.I. a perdu 899 hommes dont 794 disparus.

Dans son historique le 5ème Régiment de Grenadiers Allemands fait allusion à la capture du Bataillon Guesdon, a qui il signala que "demain il marcheront sur Paris" et le Commandant de répondre crânement "Non ! Messieurs, vous êtes sur la Marne, pensez y !", réponse prémonitoire ? peut être ?. Sur la Marne, 6 semaines plus tard va se décider l'issue de la Grande Guerre.

 

Le monument de Moulins consacré aux régiments de la 3ème Division US

En route vers Varennes ...

Jean Vedovati présente les combats de la fin mai et du début juin 1918

Repas du midi à Varennes

 5 - Reprise de la boucle de Jaulgonne.

Extrait de la réponse du Général de la TOUR, le 2 juin 1918, suite à une demande de l'Armée sur la destruction des ponts :

 

"La destruction des ponts de JAULGONNE (pont suspendu) et de PASSY-SUR-MARNE (pont sur piles) a été effectuée au moyen des dispositifs prévus à l'avance, qui ont normalement joué, dans les conditions prévues par le Commandement (mise de feu par l'Officier du Génie chargé de la mise en œuvre, sur l'ordre d'un représentant du Commandement).

La destruction du pont de JAULGONNE est complètement réalisée.

Une opération de destruction sera entreprise ce soir dans le but de compléter la destruction du pont de PASSY."

 

A l'issue de leur offensive du 27 mai 1918 les Allemands n'ont pas franchi la Marne; sauf à Jaulgonne. Dans le désordre du repli, les ordres, les contrordres, les changements de commandement, la destruction prématurée du pont suspendu de Jaulgonne, la défense de la rive sud n'a pas été assurée. Profitant de l'occasion, dans la nuit du 30 au 31 mai, les Allemands installent des passerelles, font passer de forts détachements et créent ainsi une tête de pont en occupant la boucle de la Marne à la station de Varennes. Le village étant tenu par nos troupes.

Informé et troublé par ce fait, l'état-major de l'armée donne l'ordre de reprendre, nettoyer et réoccuper la boucle de Jaulgonne.

Le 31 mai à 8 heures. La mission est confiée au Général Arrault, commandant la 7ème Brigade de Dragons, qui délègue le Commandant Chevillotte du 2ème R.I., celui-ci affirme que ses unités sont trop mélangées d'une part et que d'autre part cette opération doit se préparer minutieusement. Elle est remise pour la nuit du 1er au 2 juin.

Le 1er juin. Notre artillerie détruit les passerelles établies par les Allemands, qui vont s'empresser de les rétablir.

Il est à nouveau demandé au Commandant Chevillotte d'intervenir avec les débris du bataillon Taureau du 2ème R.I. pour le nettoyage de la boucle. Le Commandant Chevillotte affirme à nouveau que les moyens dont il dispose sont trop faibles. Trois officiers du 30ème Dragons qui assistent aux discussions s'offrent pour prendre l'opération à leur compte avec trois pelotons de vingt cavaliers. En fait, faute de moyens, cette tentative aboutit à une simple reconnaissance du 30ème Dragons qui confirme que la station est fortement occupée.

2 juin. Dans les états-majors, la situation commence à agacer du haut vers le bas, on se fait et on tape sur les doigts. Cette nuit du 2 au 3 juin, tout doit être réglé.

Cette attaque est préparée et commandée par le Colonel Bühler du 47ème R.I. :

Le 1er bataillon du 47ème R.I. (20ème D.I.) du Commandant Voillot;

Un détachement du 30ème Dragons;

Un groupe de Sapeurs cyclistes de la 5ème Division de Cavalerie;

Participeront à l'attaque.

Traversée de la Marne à Jaulgonne

Extrait du jmo du 30ème Dragons :

 

"Point de départ, 1 heure du matin, voie ferrée 800 m à l'ouest de la station. Objectif : nettoyer tout ce qui est à l'ouest de la route VARENNES-JAULGONNE.

Le 1/47 a la même mission à l'est.

Peloton BERGERON au sud de la voie

Peloton PORET au nord de la voie

Peloton GILBERT le long et à l'ouest de la route

Peloton PARADES en réserve au sud de la station

A 1 heure, BERGERON et PORET se porte en avant et progresse de 200 mètres. Ils sont arrêtés par des tirs de mitrailleuses. GILBERT se porte à la station qu'il occupe, mais il est pris à partie par des mitrailleuses placées sous le pont de chemin de fer.

Pendant ce temps, le 1/47, grâce à la dispersion créée par le 30ème Dragons, a pu progresser et nettoyer le terrain situé au nord est du chemin de fer et continuer son mouvement vers l'ouest et forçait, vers 5 heures, les Allemands à se rendre avec 7 mitrailleuses et 101 prisonniers.

Les éléments du 30ème Dragons se replièrent un peu avant le lever du jour. Pertes : 2 morts, 6 blessés."

 

Extrait du jmo du 47ème R.I.. 2 juin 1918

 

"Le 1/47 reçoit l'ordre de procéder au nettoyage de la boucle pour la nuit du 2 au 3 juin.

L'opération est menée par les 2ème et 3ème compagnies. A 1 heure, la 2ème Cie attaque de flanc la voie ferrée tandis que la 3ème Cie exécute un mouvement débordant vers le nord le long de la rivière. Malgré une vive résistance le bataillon enlève brillamment la position faisant 100 prisonniers et capturant une dizaine de mitrailleuses.

A 4 heures 30 l'opération est terminée et à 5 heures 30, le bataillon relève la CID 120 (Centre d'Instruction Divisionnaire de la 120ème D.I. qui opère dans la région de Vandières) sur le CR de VARENNES COURTEMONT (Centre de Résistance). PC du Cdt Voillot : souterrain en face du château de Varennes.

Pertes : 3 tués, 22 blessés."

Dans son jmo, le 2ème R.I. signale que le 30ème Dragons et le 1/47 doivent faire jonction à la station. Que l'ennemi offre une forte résistance. Que les cavaliers du 30ème Dragons jugent qu'elle est manquée puisqu'il n'y a pas eu de surprise et rentrent. Que les dernières résistances sont réduites au VB. Le nettoyage définitif s'achève au grand jour.

Dans la matinée du 3 juin, il n'y a plus de tête de pont allemande dans la boucle de Jaulgonne. Dans les états-majors on est soulagé.

 

Repas du soir ...


 


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